Robert et Clara : promesse de bonheur ; prémices d’un drame.

Au plateau, les époux magnifiques s’aiment et s’affrontent dans un espace épuré, illuminé par leur brillante ivresse artistique. Clara et Robert. Piano et lieder. Musique et poésie. La beauté absolue, célébrée par les artistes qui les entourent : Liszt, Brahms, Meyerbeer…

Mais peu à peu, l’univers se ternit, gagné par l’ombre pâle et froide de la maladie…

La mise en scène met Clara au cœur d’un maelstöm d’émotions. L’amour passionnel y est meurtri par la jalousie et la folie. Admirée par les grands compositeurs de son temps, elle lutte pour la dignité, la musique ; pour l’homme qu’elle aime.

Pourtant, un soir de Mars 1856, Robert plonge dans les eaux glacées du fleuve, comme Emilie sa sœur dix ans plus tôt. Un froid blême se répand alors sur la musique et les corps. Robert part pour l’asile d’Endenich où il mourra trois ans plus tard dans un grand silence effroyablement glacial, blanc, immobile.