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Offenbach et les militaires Dragonette / Fleurette

La Péniche Opéra / La Locomotive des Arts

Vingtième Théâtre, Paris – Le 21 mars 2015

Retrouver Jacques Offenbach, c’est retrouver le plaisir du divertissement, de la légèreté ; avec des œuvres rapides, dynamiques et enjouées. Quel plaisir, donc, de découvrir (ou redécouvrir pour les plus aguerris) deux courtes opérettes d’Offenbach réunies autour de la thématique des militaires.

Le spectacle Offenbach et les militaires fait se succéder deux courtes œuvres dont la légèreté n’a d’égal que la vivifiante tonicité : Dragonnette suivi de Fleurette.

Dans une mise en scène qui rappelle les grandes heures du théâtre de tréteaux, Yves Coudray nous embarque dans ces deux opérettes tourbillon. L’on aime ou l’on n’aime pas cette forme « artisanale » de théâtre où l’on tend quelques toiles peintes, mais l’on ne peut qu’y reconnaître une folle énergie qui emporte toute la scène dans une tornade de légèreté.

Ce bel esprit enthousiaste que portent à merveille des interprètes investis tourne malheureusement parfois au grand guignol caricatural et nous fait regretter un jeu plus en finesse. Autre regret, la salle du vingtième théâtre ne rend pas grâce aux qualités musicales des artistes –tant instrumentistes que vocaux.

Mais l’on oublie assez vite ces quelques désagréments et l’on se laisse envoler par ces tempêtes théâtrales.

On peut saluer la double prestation de Clémence Olivier qui campe une Dragonnette confiante et une Fleurette espiègle, ainsi que celle de Franck Leguérinel qui offre un Lambert sensible et un Binet subtile.

Sous la direction musicale de Philippe Hui, le quatuor des quatre vents plus piano donne le ton et le spectacle décolle, on se laisse porter par cette atmosphère un peu folle.

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